L’opération de secours, avec deux bateaux et un hélicoptère, a nécessité la mise à l’arrêt temporaire d’un parc éolien, selon le gouverneur de la province de Flandre occidentale, cité par l’agence de presse Belga.
Le sauvetage a eu lieu à plus de 40 km au large de Zeebruges après un appel de détresse des occupants du petit bateau, a souligné à l’AFP une porte-parole de la police fédérale.
Parmi les 24 personnes, des adultes uniquement, plusieurs souffrent d’hypothermie. Quatre au total ont dû être hélitreuillés afin d’être rapidement hospitalisées, d’après cette porte-parole.
Selon la presse flamande, ces migrants, 22 hommes et deux femmes dont une dame âgée, étaient en mer depuis deux jours.
Aucune précision n’a été donnée sur leur lieu de départ présumé, ni sur leurs nationalités.
Les passeurs qui organisent ces traversées dans des conditions périlleuses agissent aussi bien depuis le littoral français, autour de Calais et Dunkerque, que de la côte belge.
La semaine dernière un Irakien de 25 ans a été interpellé à La Panne en Belgique avec plus de 100 gilets de sauvetage dans le coffre de sa voiture.
Le procureur de Bruges, Frank Demeester, a affirmé que le matériel utilisé par les trafiquants (bateaux pneumatiques, gilets, moteurs, jerrycans etc.) transitait souvent via la Belgique « pour être utilisé en France ».
Côté français, selon le préfet du Pas-de-Calais, 29.360 migrants, éventuellement comptés plusieurs fois, ont tenté la traversée entre le 1er janvier et le 30 septembre: 15.553 sont passés et 13.807 sont resté bloqués à terre.
En 2020, les traversées et tentatives de traversées avaient concerné quelque 9.500 personnes, contre 2.300 en 2019 et 600 en 2018.