Ces personnes, venant des territoires palestiniens, d’Erythrée, d’Ethiopie, du Pakistan, du Bangladesh, de Guinée Conakry, du Maroc, de Somalie ou encore du Soudan, se trouvaient dans trois embarcations en détresse et, alors qu’elles souffraient d’épuisement et de mal de mer, elles ont pu recevoir des soins médicaux par les équipes de l’ONG.
« Tôt ce matin, l’Ocean Viking a reçu une alerte d’AlarmPhone signalant une embarcation en bois surchargée dans la région de recherche et de sauvetage (SRR) tunisienne », a écrit SOS Méditerranée dans un communiqué. Au cours de ce sauvetage, 68 personnes ont pu être récupérées.
« Peu après, suite à une nouvelle alerte d’Alarmphone, l’Ocean Viking a rejoint une deuxième embarcation en détresse : le navire Aurora de l’ONG Sea Watch était déjà sur place et avait procédé à la première évaluation de 77 personnes, dont 2 enfants. Toutes ont été mises en sécurité à bord de l’Ocean Viking », a poursuivi l’ONG.
Plus tard, leur équipage a repéré une nouvelle embarcation en bois en détresse dans la région de recherche et de sauvetage maltaise sur laquelle se trouvaient 131 personnes, dont un bébé et quatre enfants.
L’ONG s’est vu attribuer par les autorités italiennes le port d’Ancône comme lieu sûr de débarquement, celui-ci étant situé à quelque 1.500 km du lieu du dernier sauvetage, a expliqué l’ONG.
« Cette décision des autorités maritimes italiennes impose quatre jours supplémentaires de navigation aux personnes rescapées et nous éloigne une fois encore des zones où les naufrages sont les plus fréquents et notre présence la plus essentielle », a-t-elle fustigé.
En 2024, 2.475 personnes tentant de rejoindre l’Europe ont disparu ou sont décédées en mer Méditerranée, dont la grande majorité en Méditerranée centrale, l’une des routes migratoires les plus mortelles au monde, selon les chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Elles sont déjà près de 500 depuis le début de 2025.