« L’Arabie Saoudite, la Turquie et le Qatar sont d’accord pour accueillir des sites d’entraînement », a expliqué la capitaine de frégate Elissa Smith, une porte-parole du Pentagone.
Les Etats-Unis prévoient « environ 400 formateurs » et du personnel de soutien, mais le chiffre pourra varier en fonction des besoins, a-t-elle expliqué.
« Nous espérons commencer l’entraînement au début du printemps », a-t-elle indiqué.
Le formation et la fourniture d’équipement à l’opposition syrienne modérée sont en discussion depuis de longs mois entre les Etats-Unis et les Etats alliés de la région.
Selon plusieurs sources, le but est de former environ 5.000 combattants syriens chaque année.
Pour le Pentagone, l’objectif du programme d’entraînement est « donner à l’opposition syrienne modérée les moyens de défendre le peuple syrien; stabiliser les zones sous le contrôle de l’opposition; faciliter la conclusion d’un accord négocié pour un réglement du conflit en Syrie; et permettre (aux militants formés) de mener l’offensive » contre l’organisation Etat islamique (EI).
Le Congrès américain a approuvé le mois dernier le financement de programmes de formation et d’équipement des forces irakiennes et de l’opposition syrienne modérée.
Le président Obama a été accusé par des Syriens modérés et des parlementaires américains de trainer les pieds pour accorder un soutien à l’opposition syrienne.
L’un des problèmes de l’administration américaine est de repérer qui sont les militants susceptibles de bénéficier de l’entraînement, et de vérifier qu’ils n’ont pas de liens avec l’EI.
« Nous avons identifié de nombreux groupes susceptibles » de participer au programme, « et nous continuons d’évaluer la situation », a déclaré vendredi la porte-parole du Pentagone.
La CIA a déjà mis en oeuvre un programme d’entrainement de militants syriens, d’ampleur limitée.