« Contrairement à ce qu’a annoncé le ministre de la Pêche Frédéric Cuvillier, l’accord trouvé hier à Bruxelles sur les nouveaux quotas de pêche n’est ni satisfaisant, ni équilibré », écrit Leif Blanc, délégué national du FN à la ruralité, l’agriculture et l’environnement .
« Comme ses prédécesseurs, il pèsera lourdement sur la pêche artisanale côtière et enverra à nouveau des bateaux à la casse », déplore-t-il.
« Si l’accord a quelque peu édulcoré les propositions extrémistes de la commissaire européenne à la Pêche Maria Damanaki, il porte cependant la marque du dogmatisme d’une institution plus soucieuse de l’anéantissement progressif de nos flottilles de pêche que de l’état réel des stocks », juge-t-il, prenant pour exemple le cas de la sole et des raies.
D’après lui, UMP et PS « bradent l’avenir de notre pêche côtière et de notre littoral » alors même que la France « possède l’une des meilleures expertises mondiales en matière de gestion des ressources halieutiques ».
Les ministres européens de la pêche ont conclu mardi, dans un délai record, un accord sur les quotas de capture pour 2014, salué par la Commission européenne et jugé « satisfaisant et équilibré » par la France.
Les négociateurs français ont arraché des accords bénéficiant « à toutes les façades maritimes et à l’ensemble des pêcheries », s’est prévalu M. Cuvillier. Il s’est félicité en particulier que le « choc ait pu être amoindri » sur la sole, une des questions les plus sensibles.