Ce plan, proposé par la Commission en octobre 2014, à l’époque de la présidence Barroso, s’applique aux stocks de cabillaud, de hareng et de sprat, et non plus aux seuls cabillauds.
Il a fait l’objet mardi d’un accord dans le cadre d’un « trilogue » entre le Parlement, le Conseil européen qui représente les 28 Etats membres, et la Commission, a annoncé cette dernière mercredi dans un communiqué.
Le plan offre un cadre réglementaire aux acteurs régionaux de la pêche « en favorisant une planification à long terme plutôt qu’annuelle », selon l’exécutif européen. « Un certain nombre de mesures de sauvegarde seront activées si les stocks tombent sous certains seuils », a-t-on souligné de même source.
« C’est le premier plan pluriannuel adopté dans le cadre de la nouvelle politique commune de la pêche. Il pose les bases d’une gestion durable des plus importants stocks de poissons de la mer Baltique », a commenté la commissaire européenne à l’Environnement et aux Affaires maritimes, Karmenu Vella. L’objectif de cette nouvelle politique commune est de parvenir à « des pêches entièrement durables » dans l’UE « d’ici 2020 », selon Bruxelles.
Huit pays de l’UE sont concernés par ce plan « Baltique » -les trois pays Baltes, le Danemark, la Suède, la Finlande, l’Allemagne et la Pologne-, qui, conformément au principe de la nouvelle politique commune, délègue aux Etats la mise en oeuvre pratique de cette gestion durable des pêches.
Le plan doit encore être formellement adopté par le Parlement et les 28, selon la Commission, qui précise qu’elle va désormais s’atteler à sa proposition d’un plan de gestion équivalent pour la mer du Nord.