En matière agroalimentaire, l’Iran « ne demande pas forcément des produits mais plutôt des technologies et un savoir-faire », a-t-on expliqué au ministère de l’Agriculture.
En outre, « le plus gros problème (de Téhéran) est vraiment la gestion de l’eau. C’est là-dessus qu’ils nous attendent », a-t-on précisé.
Deux entreprises, Richel et CMF ont signé des contrats pour l’installation de serres de production maraîchère sur une surface de « 25 hectares au départ puis une centaine à terme ».
L’Iran souhaite installer au total 5.000 hectares de serres sur son territoire, pour pouvoir « mettre en oeuvre des techniques culturales qui maîtrisent l’irrigation », selon le ministère.
Un hectare de ce type de serres coûte environ 500.000 à un million d’euros.
L’entreprise pharmaceutique Biovac a elle signé un contrat pour « la production d’autovaccins pour l’aviculture et la pisciculture ».
L’Iran est le 2e producteur mondial de truites d’élevage et rencontre « des problèmes de bactéries » dans ses bassins.
La société landaise Aqualande, premier producteur de truites fumées en Europe, a conclu un accord pour fournir à l’Iran des oeufs embryonnés.
Par ailleurs, les responsables du Sommet de l’élevage de Cournon-d’Auvergne, rendez-vous incontournable de la filière française, sont en discussion pour créer un salon similaire en Iran, selon le ministère.
En septembre, des accords dans le secteur de la génétique animale et des semences avaient déjà été signés lors d’une visite d’entreprises françaises emmenées par le Medef.
Des chèvres françaises « sont déjà arrivées sur place, et un millier de moutons vont bientôt partir », selon le ministère.
Un accord de coopération entre des instituts de recherche a également été conclu.
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