L’Airbus A320-200 avait disparu des écrans radars peu après son décollage le 28 décembre de la ville indonésienne de Surabaya pour Singapour, avec 162 personnes à son bord. La queue de l’avion a été retrouvée dix jours plus tard au fond de la mer, à une trentaine de mètres de profondeur.
Les opérations se concentrent depuis sur la recherche des boîtes noires ou enregistreurs de vol indispensables pour établir les circonstances exacte du drame: un enregistreur contient les échanges entre les pilotes et le contrôle aérien, et le second les paramètres de l’avion (vitesse, altitude, etc.).
Des signaux acoustiques provenant apparemment de ces boîtes ont été détectés pour la première fois vendredi. Mais après de premières recherches, il est apparu que les boîtes noires se seraient détachées de la section arrière de l’avion où elle se trouvent habituellement, et seraient enfouies sous le sol de la mer.
« La nuit dernière, nos plongeurs ont ouvert la porte de la cabine à l’arrière de l’avion et ont cherché autour, mais n’ont rien trouvé », a déclaré à l’AFP un responsable indonésien des opérations de recherches, S.B. Supriyadi.
« Mais le bateau à la surface de l’eau a détecté de faibles signaux acoustiques qui semblent provenir des boîtes noires à environ 1,6 km au sud-est de la queue de l’avion, et recouvertes par la boue », a-t-il ajouté.
Des plongeurs d’élite de la marine indonésienne sont retournés dans cette zone samedi pour poursuivre leurs recherches.
En même temps, une opération se déroule à proximité, où des équipes sur le navire de guerre indonésien KRI Banda Aceh tentent de remonter à la surface la queue de l’avion à l’aide de grands coussins de levage gonflables.
Au 14e jour des recherches, 48 corps au total ont été retrouvés.
Parmi les 162 personnes à bord de l’appareil se trouvaient 155 Indonésiens, le copilote français Rémi Plesel, un Britannique, trois Sud-Coréens, un Malaisien et un Singapourien.