L’UFC-Que choisir, qui dénonce dans un communiqué les rappels « imprécis, tardifs et insuffisants », précise porter plainte pour « pratiques commerciales trompeuses, tromperie aggravée et mise en danger délibérée de la vie d’autrui ».
Le scandale des airbags Takata secoue le secteur de l’automobile depuis 2014, forçant à l’immobilisation de centaines de milliers de véhicules par de nombreux constructeurs pour changer ces équipements.
A cause d’un gaz qui vieillit mal, ces équipements de sécurité risquent d’exploser en projetant des pièces au visage des conducteurs et des passagers avant, avec un risque de blessures graves voire mortelles.
Un nouveau décès lié au déclenchement d’un airbag défectueux a été enregistré fin mars en Guadeloupe.
Jusqu’à l’annonce de ce nouveau décès la semaine dernière, le ministère des Transports avait recensé 29 accidents ayant provoqué onze décès outre-mer et un en métropole.
L’UFC-Que choisir avait déjà déposé une première plainte en janvier dernier contre Citroën et sa maison mère Stellantis.
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