Le groupe industriel français précise dans un communiqué qu’il a signé avec Rolls-Royce un accord en ce sens, et que l’opération devrait être finalisée « dans les prochains mois », une fois toutes les conditions remplies.
Selon Alstom, TGL « est une société à l’avant-garde dans la conception, le développement et la fabrication d’hydroliennes », ces turbines sous-marines qui permettent de transformer en électricité l’énergie des marées ou courants marins.
Elle vient de tester avec succès en Ecosse, région phare pour le secteur bourgeonnant des énergies marines, une première hydrolienne d’une puissance de 500 kilowatts, et compte mettre à l’essai un modèle de 1 mégawatt d’ici la fin de l’année.
« Avec cette acquisition, nous renforçons nos atouts dans un domaine prometteur », a déclaré Jérôme Pécresse, président de la division renouvelables d’Alstom, cité dans le communiqué.
Le groupe, déjà actif dans les énergies marines via notamment sa participation de 40% dans la société écossaise AWS Ocean Energy et son éolienne offshore, l’Haliade, veut se « donner rapidement la capacité de participer à des (parcs) pilotes de génération d’électricité par les courants de marée, et développer une offre commercialisable », a-t-il ajouté.
La filiale de Rolls-Royce est basée à Bristol (sud-ouest de l’Angleterre) et emploie actuellement 29 personnes.
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