Alphonse Arzel « avait affronté sans trembler les puissances économiques du groupe Amoco », a déclaré François Bayrou à l’AFP.
« Il n’avait pas craint d’affronter ces puissances et d’aller devant les tribunaux américains pour obtenir réparation. Mais plus encore que la réparation économique, c’est une condamnation morale qu’il avait obtenue et c’était probablement sa plus grande fierté », a souligné le président du MoDem.
« Alphonse Arzel était une belle figure d’homme profondément enraciné dans ses convictions centristes et démocrates chrétiennes et c’était une belle figure de citoyen », a-t-il conclu.
Le 16 mars 1978, le super tanker Amoco-Cadiz, propriété d’une filiale du groupe pétrolier américain Standard Oil, s’était échoué sur les rochers de Portsall, le port de Ploudalmézeau (Finistère), libérant 220.000 tonnes de pétrole qui allaient souiller 360 km de côtes.