Selon l’Autorité australienne de sécurité maritime (AMSA), le MV Akademik Shokalskiy a envoyé un message d’appel à l’aide mercredi, indiquant qu’il était bloqué à environ 100 milles natiques de la base française Dumont D’Urville.
« Le bateau se dirigeait (vers le large) lorsqu’il a été pris dans le blizzard », a indiqué à l’AFP le porte-parole de l’expédition Alvin Stone. « Il est bloqué par la glace mais il n’y a aucun danger ».
Le navire se trouve dans la zone dépendant des secours australiens, qui ont lancé un appel aux bateaux munis d’un brise-glace se trouvant dans la région. Trois ont répondu présent.
Les trois embarcations, dont l’Aurora, qui fait partie de la flotte de la division Antarctique australienne, sont en route et devraient atteindre le navire russe vendredi en fin de journée. Ils sont accompagnés d’un navire chinois.
Atteindre le bateau pourrait cependant être difficile, selon l’AMSA. « Il y a beaucoup de vent et on pourrait avoir des conditions de blizzard », a déclaré Andrea Hayward-Maher, de l’AMSA, au diffuseur public Australian Broadcasting Corporation.
« Si les conditions météo empirent, ça pourrait limiter nos options », a ajouté le porte-parole.
A bord du navire russe figurent des scientifiques et des touristes qui refont l’expédition historique vers l’Antarctique entreprise il y a un siècle par l’explorateur australien Douglas Mawson et son équipe.
On ignore si le MV Akademik Shokalskiy, qui est coincé à moins de 3 km de la pleine mer, poursuivra ses expériences scientifiques une fois dégagé ou s’il retournera vers la Nouvelle-Zélande.
L’atmosphère à bord est bonne, a indiqué Alvin Stone. « Ils ont fêté Noël », a-t-il précisé.