« Nous faisons beaucoup d’efforts pour que les bateaux qui battent pavillon panaméen respectent les normes maritimes », a affirmé la vice-présidente lors d’un entretien accordé à l’AFP au terme d’une visite à Paris.
« Je regrette beaucoup que la décision de retirer le pavillon, conformément à notre droit maritime, soit intervenue sur un bateau dont l’équipage » accomplit une mission humanitaire, a admis la vice-présidente, qui exerce également les fonctions de ministre des Affaires étrangères.
« Il ne faut pas créer de confusion: le Panama a une position ferme et claire en ce qui concerne les droits des migrants, des réfugiés, mais ceci n’a rien à voir avec le respect des normes pour notre pavillon qui sont très sérieuses », a-t-elle souligné.
« Le Panama est un pays très solidaire, dont la position est que le monde doit répondre de manière humanitaire face aux crises migratoires et de réfugiés », a encore expliqué Mme de Saint Malo.
Le 22 septembre, le Panama a annoncé son intention de retirer son pavillon au bateau, déjà privé d’immatriculation par Gibraltar, pour « non-respect » des « procédures juridiques internationales » concernant le sauvetage des migrants en mer.