Un garde-frontière saoudien a succombé à ses blessures après avoir été atteint par une mine à la frontière avec le Yémen, a annoncé tard jeudi le ministère saoudien de l’Intérieur.
Un autre garde-frontière a été tué mercredi dans la même zone par des tirs de rebelles chiites Houthis en provenance du Yémen où l’Arabie saoudite conduit une coalition arabe sunnite contre ces insurgés.
La nouvelle victime, un caporal, est décédée à son arrivée jeudi dans un hôpital de la province de Jazan, selon le ministère de l’Intérieur.
Au moins 114 militaires et civils saoudiens ont été tués dans le sud de l’Arabie par des tirs de roquettes ou dans des escarmouches frontalières depuis l’intervention en mars 2015 d’une coalition arabe sous commandement saoudien dans la guerre au Yémen.
Cette coalition, qui soutient le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi, a lancé une campagne de raids aériens après la conquête par les Houthis –rebelles issus de l’importante minorité zaïdite concentrée dans le nord du Yémen– de la capitale Sanaa et de larges pans du territoire.
Les Houthis, soutenus par l’Iran, sont alliés aux partisans de l’ex-président yéménite Ali Abdallah Saleh.
Lundi, la coalition a indiqué que deux marins saoudiens avaient péri dans une attaque « suicide » contre une frégate saoudienne en mer Rouge. Les rebelles ont affirmé qu’il s’agissait d’une attaque au missile.
Depuis mars 2015, plus de 7.400 personnes ont été tuées et près de 40.000 blessées dans le conflit au Yémen où toutes les médiations de l’ONU et sept cessez-le-feu on échoué.