« Après le porte-avions Charles de Gaulle, l’opération Barkhane au Sahel et d’autres opérations extérieures, la mesure est élargie à Sentinelle », a-t-on précisé dans l’entourage de la ministre des Armées Florence Parly.
L’opération « Sentinelle » (7.000 soldats) a été déployée au lendemain des attentats de janvier 2015 pour faire face à la menace terroriste sur le territoire national.
Sont également concernés les militaires assurant la protection du ciel français et la défense des côtes françaises.
Selon une instruction du Service de Santé des Armées (SSA) datée du 29 juillet et citée par Le Monde, la vaccination sera obligatoire à compter du 15 septembre « pour tout militaire servant (…) sur le territoire métropolitain au titre d’un engagement opérationnel décidé par l’état-major des armées ou la direction de la gendarmerie nationale ».
Le service de communication Sirpa de la Gendarmerie a confirmé de son côté, sans plus de précisions, que la question était à l’étude. Le ministère de l’Intérieur, autorité décisionnaire pour l’engagement des gendarmes, s’est refusé pour sa part à tout commentaire « à ce stade ».
Cette obligation valait déjà depuis le début mai pour tous les militaires déployés sur les théâtres d’opérations extérieures, en particulier dans des endroits à « faible offre de soins », avait relevé le ministère des Armées.
« La santé de nos militaires est essentielle à l’accomplissement de leur mission », avait alors souligné la ministre des Armées.
Les 2.200 marins du groupe aéronaval incluant le porte-avions Charles de Gaulle ont été parmi les premiers vaccinés après la contamination de près des deux-tiers de l’équipage du bâtiment en 2020.
Au total, 270.000 personnels civils et militaires des Armées ont déjà été vaccinés, forces spéciales, militaires déployés au Sahel, au Levant, sur des bâtiments de la Marine nationale, etc…