Le bateau a été arraisonné samedi par le marine israélienne, et Israël s’apprêtait dimanche à expulser huit des 30 militants interpellés (3 Israéliens et 27 étrangers).
Dans un communiqué, le PCF reproche aux autorités israéliennes d’avoir arraisonné le bateau « dans les eaux internationales, alors qu’il se dirigeait vers Gaza dans le cadre d’une mission humanitaire et de solidarité ».
« Ce bateau, avec à son bord, un équipage, des passagers de diverses nationalités européennes, et notamment des parlementaires, a été agressé par un commando israélien lourdement armé en négation totale de toute légalité », poursuit le parti.
« Une fois encore les dirigeants de Tel-Aviv se permettent un véritable acte de piraterie maritime afin d’interdire par la force tout acte de soutien à la population de Gaza qui subit depuis plus de six ans un blocus inhumain et lui aussi totalement illégal », selon le PCF.
Les communistes appellent les autorités françaises et européennes à « condamner clairement cette agression inacceptable et exiger du gouvernement israélien la libération immédiate des passagers et de l’équipage de l’Estelle et la restitution du bateau. Il faut en finir avec l’impunité israélienne ».
Huit militants sur les 30 arrêtés à bord du bateau sont sur le point d’être expulsés, a déclaré dimanche à l’AFP à Jérusalem une porte-parole des services de l’Immigration au ministère de l’Intérieur israélien.
Elle a précisé que les 19 étrangers encore détenus avaient été incarcérés pour 72 heures dans une prison près de Tel-Aviv jusqu’à ce qu’un juge se prononce sur leur expulsion.