Oslo s’est engagé à fournir un navire de transport civil pour contribuer au transport des armes chimiques syriennes vers le lieu de leur destruction, ainsi qu’une frégate militaire pour l’escorte des bateaux, d’après le ministère des Affaires étrangères.
Le pays scandinave a également promis une aide – jusqu’à 90 millions de couronnes (10,8 millions d’euros) – à l’Onu et à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) pour la réalisation de cette tâche.
Le 25 octobre, le gouvernement norvégien avait annoncé avoir rejeté, en bonne entente avec Washington, une requête américaine lui demandant de détruire sur son territoire des composants de l’arsenal chimique syrien.
Il avait fait valoir un calendrier trop serré et une absence d’expertise et d’infrastructures appropriées. Plusieurs autres pays, dont l’Albanie, la France et la Belgique, auraient aussi été sollicités.
D’après la résolution 2118 du Conseil de sécurité des Nations unies adoptée en septembre, la totalité de l’arsenal chimique syrien, estimé à 1.000 tonnes, doit être détruit avant le 30 juin.
Vendredi, l’OIAC, lauréate du prix Nobel de la paix 2013, doit adopter une feuille de route pour arriver à cette fin.