Plusieurs avions et un navire de la marine nationale étaient engagés dans ces recherches « autour du point d’impact supposé » à 60 milles nautiques/111 km à l’ouest de Dakar, a précisé l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) du Sénégal dans un communiqué.
Parmi ces avions figurent un appareil français, un espagnol et un portugais, a indiqué à l’AFP à Dakar une source diplomatique française, soulignant que les recherches étaient en cours.
A Paris, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a confirmé « la disparition d’une ressortissante française dans l’accident, le 5 septembre, d’un avion médicalisé la transportant de Ouagadougou à Dakar », ajoutant que ses services étaient en contact avec la famille et les autorités locales dans les deux pays.
L’avion, un bimoteur HS 125 appartenant à la compagnie privée Senegalair, avec à son bord, outre la patiente, trois membres d’équipage – deux Algériens et un Congolais – ainsi qu’un médecin et deux infirmiers sénégalais, s’est abîmé après un probable « abordage » avec un avion de ligne, avait indiqué dimanche l’Anacim.
Cet avion, « avait croisé le vol Ceiba (CEL 071) Boeing B737 800 à destination de Cotonou, à 18H12 GMT » à environ 555 km de Dakar, selon un communiqué de l’Anacim dimanche en fin d’après-midi.
« D’après les premières informations, il y aurait eu abordage entre les deux aéronefs, ce que les résultats de l’enquête technique permettront de confirmer ou d’infirmer », selon le texte, ajoutant que le vol Ceiba a été dérouté sur Malabo, en Guinée-Equatoriale.
Le contact a été perdu avec l’avion samedi peu après 19H00 (locales et GMT) à 111 km à l’ouest de Dakar, selon la même source.
Parti de Ouagadougou à 16H35 (locales et GMT) l’avion devait atterrir à Dakar à 18H20, a-t-on indiqué de source aéroportuaire burkinabè.