« Dans l’ensemble, les résultats d’exploitation sous-jacents du groupe sont restés relativement stables » l’an dernier, malgré un problème ponctuel lié à ses activités de télécommunications au Vietnam, a déclaré son président Victor Li, fils du fondateur milliardaire Li Ka-shing, dans un document déposé à la Bourse de Hong Kong.
Ce mois-ci, CK Hutchison a cédé ses activités portuaires mondiales hors de Chine – y compris ses opérations dans le canal – à un groupe dirigé par le géant de la gestion d’actifs BlackRock pour 19 milliards de dollars en numéraire.
Les parties prévoient de signer un « accord définitif » » d’ici le 2 avril concernant la Panama Ports Company, qui exploite deux des cinq ports du canal depuis 1997 via une concession gouvernementale.
Cet accord fait suite à des mois de pression de la part du président américain Donald Trump, qui a refusé d’exclure une invasion militaire du Panama pour « reprendre » cette voie navigable vitale au prétendu contrôle chinois.
L’action CK Hutchison a bondi de plus de 20% à Hong Kong à l’époque, mais Pékin a fait connaître son mécontentement la semaine dernière par l’intermédiaire de deux bureaux gouvernementaux supervisant les affaires de Hong Kong, qui ont republié des articles de presse critiquant l’accord, le qualifiant d' »invertébré » et de « trahison de tous les Chinois ».
Le dirigeant de Hong Kong, John Lee, a également déclaré mardi que les inquiétudes concernant la vente « méritaient une attention particulière « , ajoutant que la ville » gérerait la situation conformément à la loi et à la réglementation ».
CK Hutchison a annulé sa conférence de presse post-publication des résultats jeudi et n’a pas répondu aux multiples sollicitations de l’AFP.