Ces dernières semaines, les autorités avaient dû interdire temporairement la pêche et la consommation de tous les coquillages en provenance de la zone en raison de la présence de ces toxines, liées à une micro-algue ingérée par les mollusques. Il s’agit d’un phénomène naturel, en partie saisonnier (souvent au milieu du printemps), associé notamment à un réchauffement rapide de l’eau.
L’interdiction avait été progressivement levée pour certaines espèces au fil des analyses rassurantes menées par l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer).
Ces analyses, « complétés par celles effectuées pour le compte du comité régional de la conchyliculture, ont confirmé une chute significative de la présence de toxines lipophiles dans les huîtres du bassin d’Arcachon, qui est maintenant inférieure au seuil de sécurité sanitaire (…) Elles peuvent donc à nouveau être consommées », indique vendredi la préfecture de Gironde dans un communiqué.
En revanche, « la présence de toxines lipophiles dans les moules est toujours supérieure au seuil de sécurité sanitaire, les mesures d’interdiction concernant ces coquillages sont maintenues » (pêche, transport, consommation, etc.).
Au fil des ans, des ostréiculteurs des zones touchées ont pu constituer des « stocks protégés » d’huîtres, permettant à une partie d’entre eux de maintenir une petite activité pendant les semaines d’interdiction. Mais une majorité se voit contrainte d’arrêter toute vente durant cette période.