La nouvelle entité s’appellera « Port of Antwerp-Bruges », en anglais, au terme d’un processus de fusion qui devrait prendre un an.
« Les ports seront en mesure de renforcer leur position au sein de la chaîne logistique mondiale et de poursuivre leur chemin vers une croissance durable », ont relevé les deux villes dans un communiqué commun.
Anvers était déjà le deuxième port d’Europe, avec 238 millions de tonnes traitées en 2019, loin derrière les 469 millions de tonnes de Rotterdam, mais devant Hambourg (137 millions) et Amsterdam (105 millions).
Avant-port d’Anvers à l’embouchure de l’Escaut, Zeebruges (Zeebrugge en néerlandais) est bien plus modeste avec 45,8 millions de tonnes, mais tout de même au deuxième rang des ports belges devant Gand et Ostende.
Les deux ports flamands mettent en avant leur complémentarité, Anvers étant en pointe dans le transport et le stockage de conteneurs, de vrac et de produits chimiques, tandis que Zeebruges est un port important dans le transport roulier (camions chargés sur des navires) et le gaz naturel liquéfié.
Ils promettent la mise en commun de leurs moyens au profit d’une « croissance durable ».
En France, les ports du Havre, de Rouen et de Paris, doivent fusionner en juin. Par comparaison, l’ensemble (Le Havre et Rouen) avait un trafic maritime de 90 millions de tonnes en 2019.