Les exportations de l’Union européenne sont ainsi révisées en baisse d’un million de tonnes (Mt) à 26 Mt, ce qui provoque une légère augmentation des stocks de fin de campagne, pondérée par un recul des importations.
A l’inverse, les exportations de la mer Noire, en l’occurrence de la Russie, sont réévaluées d’un million à 36 Mt. Les paysans russes n’ont cessé ces derniers mois de remporter des appels d’offres, notamment vers l’Egypte, le premier importateur mondial.
En France, l’organisme FranceAgriMer avait déjà révisé à la baisse à plusieurs reprises les objectifs d’export des blés hexagonaux.
En réaction, le blé baissait légèrement sur Euronext, de 50 centimes d’euro sur les contrats de mars et de mai, à 159,75 et 162,25 euros respectivement.
Au niveau mondial, en dépit d’une légère révision à la hausse de la production, plus que jamais record, les stocks de fin de campagne sont revus à la baisse, à la faveur d’une consommation en hausse.
A l’inverse, le maïs voit sa production légèrement abaissée à 1.041,7 Mt (- 2,8 Mt).
Cette révision, due à l’Argentine et à l’Ukraine et conjuguée à une réévaluation des exportations américaines (+3 Mt à 52 Mt) « devrait soutenir les prix aux Etats-Unis », a estimé Gautier Le Molgat, analyste au cabinet Agritel.
Ces évolutions profitaient au cours du maïs sur Euronext, qui grimpait de 50 centimes d’euro sur mars à 154,25 euros et de 75 centimes sur juin à 160,50 euros.
Enfin, concernant le soja, la production n’a été que très légèrement revue à la baisse (-1,6 Mt à 346,9 Mt), en dépit des craintes de ces dernières semaines concernant les cultures en Argentine. La production de ce pays a été revue à la baisse de 2 Mt à 54 Mt. A l’inverse, l’estimation de la récolte brésilienne est revue à la hausse de 2 Mt à 112 Mt.