M. Blinken doit arriver à Séoul le 8 novembre, son premier voyage en Corée du Sud depuis mars 2021. Il rencontrera notamment son homologue sud-coréen Park Jin pour « des discussions sur un large éventail de sujets concernant l’alliance, les questions à propos de la Corée du Nord, la sécurité économique et les technologies de pointe, ainsi que les problèmes régionaux et mondiaux », a déclaré le ministère dans un communiqué.
« La visite du secrétaire d’Etat devrait être l’occasion de développer l’alliance entre la Corée du Sud et les Etats-Unis », a ajouté le ministère.
Cette visite en Corée du Sud intervient au moment où Séoul et Washington renforcent leur coopération en matière de défense contre les menaces balistiques et nucléaires croissantes de la Corée du Nord.
En octobre, un bombardier américain B-52, doté d’armes nucléaires a atterri sur une base sud-coréenne, moins d’une semaine après l’escale du porte-avions à propulsion nucléaire USS Ronald Reagan.
La visite de M. Blinken intervient presque deux mois après le sommet dans l’Extrême-Orient russe en septembre du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un et du président russe Vladimir Poutine.
Ce sommet et le réchauffement apparent des relations entre les deux pays ont attisé les craintes occidentales que Pyongyang puisse fournir à Moscou des armes pour ses opérations militaires en Ukraine. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, s’est ensuite rendu en octobre à Pyongyang.
Selon Washington et des experts, la Corée du Nord cherche en échange à se procurer des équipements militaires russes et des « technologies sophistiquées » notamment en matière de satellites.
Pyongyang a échoué à deux reprises cette année à mettre en orbite un satellite d’espionnage militaire.