« Concernant le canal de Panama, nous avons un traité, nous avons une politique établie depuis de nombreuses années, et cela ne va pas changer », a déclaré M. Blinken en réponse à une question lors d’une conférence de presse d’adieu.
« Je pense que cela ne mérite pas vraiment de passer beaucoup de temps à en parler », a-t-il ajouté.
Le président élu Donald Trump, qui prend ses fonctions lundi, a affirmé à plusieurs reprises vouloir reprendre le canal de Panama, construit par les Etats-Unis et inauguré en 1914, si le prix des péages pour les navires américains n’était pas réduit.
Il a encore fustigé la semaine dernière l’accord passé en 1977 par le président d’alors Jimmy Carter, qui a abouti à un transfert du contrôle du canal au Panama en 1999.
Faisant allusion aux inquiétudes concernant le poids de la Chine dans l’industrie mondiale, M. Blinken a déclaré que l’administration du président Joe Biden avait fait des « progrès extraordinaires » en recherchant « une plus grande diversité des chaînes d’approvisionnement ».
« C’est donc là qu’il faut se concentrer, et c’est là que je m’attends à ce que l’on se concentre », a-t-il encore dit.
Son successeur désigné au département d’Etat, Marco Rubio, avait déclaré lors de son audition de confirmation au Sénat mercredi: « Ce n’est pas une blague. La question du canal de Panama est très sérieuse ».
« Il s’agit d’une question légitime qui doit être abordée », a-t-il ajouté.