Le chiffre d’affaires a atteint 793,6 millions d’euros sur l’exercice 2017, ce qui représente un repli de 22,2%, a indiqué le groupe dans un communiqué jeudi.
Le chiffre d’affaires ajusté, qui fait référence pour le groupe, a chuté dans une proportion similaire (-21,9%) pour s’établir à 860,6 millions d’euros.
C’est l’activité « offshore continental » (en mer non profonde) qui a le plus souffert (-44,8%).
« Les perspectives s’éclaircissent mais le marché des services à l’offshore ne bénéficie pas encore de cette reprise, ralentie par la surcapacité des navires qui maintient des tarif bas », a déclaré Gaël Bodénès, directeur général délégué de Bourbon, cité dans le document.
Comme les autres entreprises parapétrolières, Bourbon a pâti pendant plusieurs années de l’effondrement des cours du brut, qui a forcé les compagnies pétrolières à tailler dans leurs dépenses.
Le groupe s’est lancé dans une réduction de ses coûts et a aussi réaménagé sa dette cette année.
Bourbon a toutefois noté une stabilisation de l’activité des services à l’offshore et s’attend à une reprise progressive au cours de l’année 2018.
« Même lente, la reprise devrait se traduire par une augmentation très graduelle des taux d’utilisation freinée par une pression forte sur tarifs journaliers, conséquence de la surcapacité de navires sur le marché », selon le groupe de services parapétroliers.
Dans ce contexte difficile, Bourbon indique poursuivre « l’adaptation de son modèle économique », notamment de « ses efforts de rationalisation des opérations » et de « réduction des coûts ».
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