Ce nouvel espace vise à « illustrer et raconter au public les excellences maritimes du territoire », a expliqué Céline Liret, commissaire d’exposition, lors d’une présentation du centre à la presse. « Il n’y a pas d’équivalent en France d’un lieu comme celui-ci », a souligné celle qui est aussi directrice scientifique et culturelle du parc marin Océanopolis.
Tapis interactif pour se promener sur l’estran, grand écran circulaire de sept mètres de diamètre, maquettes dont certaines en grandeur nature, quizz sonores, panneaux graphiques ou ateliers interactifs jalonnent cet espace de 900 m2 construit sur trois niveaux autour de voûtes de béton rappelant des quilles de bateau.
Le lieu, inauguré par le navigateur Thomas Coville, parrain de la structure, est organisé autour de six thématiques: les biotechnologies marines, l’exploration des grands fonds, les énergies marines renouvelables, l’observation de l’océan, le trafic maritime et les innovations navales.
Au total, plus de 110 organismes de recherche et de formation, entreprises, associations et institutions ont contribué au contenu de cette « galerie des innovations maritimes » installée au sein des ateliers des Capucins, lieu emblématique de l’histoire maritime de la cité portuaire qui abrite désormais des commerces et des sites culturels et de loisirs autour de la plus grande place publique couverte d’Europe.
Quelque 60.000 visiteurs par an sont attendus dans ce nouvel espace d’un coût de neuf millions d’euros, dont près de la moitié apportés par l’Etat.
La Bretagne avec la métropole brestoise et ses alentours présente une grande pluridisciplinarité de compétences et d’expertises scientifiques et technologiques sur l’océan, avec la présence notamment de l’Ifremer, du Service hydrographique et océanologique de la Marine (SHOM) ou de l’Institut polaire Paul-Emile Victor.