« Nous sommes présents pour dénoncer le manque d’effectifs et de moyens pour la maintenance. Il y a eu plusieurs plans de maintenance et aucun n’a été finalisé. Les budgets sont de plus en plus dérisoires », a dénoncé un manifestant de la CGT, qui préfère ne pas être cité, n’ayant pas de mandat syndical.
Selon un communiqué de la CGT transmis à l’AFP, « depuis 2016, plus d’une vingtaine emplois ne sont pas renouvelés ». L’usine marémotrice compte une cinquantaine d’employés, selon le syndicat.
Le projet Rance « prévoyait une rénovation de la majorité des groupes et des vannes principales. Il est remplacé par un plan nommé +stratégie patrimoniale+ qui ne visera qu’à maintenir en survie les machines du barrage », dénonce le syndicat.
Sur le barrage, la banderole « non au capitaliste dans l’énergie » a été déployée et les protestataires vont montrer des photos des installations aux automobilistes, qui empruntent cet axe très fréquenté durant les vacances (60.000 véhicules par jour l’été), selon un syndicaliste présent sur les lieux.
Contacté par l’AFP, EDF n’était pas en mesure d’apporter d’éléments sur le rassemblement.
Mise en service en 1966, l’usine marémotrice de La Rance produit l’équivalent de la consommation énergétique d’une ville de 225.000 habitants, comme Rennes, grâce aux plus grandes marées d’Europe, indique EDF sur son site.
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