« Un accord sur la pêche est une question prioritaire et devrait être basé, entre autres, sur les principes d’accès réciproques et de quotas existants », est-il écrit dans ce texte ajouté sur l’insistance de pays comme la France ou les Pays-Bas, qui ont regretté que ce dossier ne soit pas réglé dans l’accord de divorce.
Un futur accord sur la pêche « devra être conclu bien avant la fin de la période de transition » prévue après le Brexit, qui doit durer jusqu’à fin 2020 (mais qui pourra être prolongée d’un commun accord jusqu’à deux ans), selon ce texte des dirigeants des 27 pays restant dans l’UE.
Dans ce texte, plusieurs pays insistent pour que le futur accès des produits de la pêche des Britanniques au marché européen reste conditionné à un accès des Européens aux eaux territoriales britanniques.
« Pour nous, l’accès aux eaux britanniques est une priorité », a dit une source au sein de l’entourage du président français Emmanuel Macron.
L’accord de divorce approuvé dimanche par les dirigeants européens prévoit que, pendant la période de transition, les pêcheurs européens garderont l’accès aux eaux territoriales britanniques et que les Britanniques resteront soumis aux quotas de pêche européens.
Ce « traité de retrait » contient comme date limite pour conclure cet accord la mi-2020.
Pendant la transition, le Royaume-Uni continuera d’appliquer les règles de l’UE et de contribuer à son budget, mais sans participer à sa prise de décision.