Il s’agit d’une « étape concrète vers la construction de la prochaine génération de navires Brittany Ferries », a commenté Christophe Mathieu, président du directoire, cité dans le communiqué.
« En dépit du Brexit, nous restons confiants en notre capacité à continuer de développer et moderniser notre réseau d’autoroutes de la mer au service du tourisme et de la logistique des régions de l’arc Atlantique », a-t-il souligné.
D’une longueur de 185 mètres pour 31 mètres de large, avec un tirant d’eau de 6,5 mètres, le navire comptera 257 cabines de passagers et pourra transporter jusqu’à 1.680 passagers.
« Ce nouveau vaisseau sera positionné, en 2019, sur la liaison Caen-Ouistreham-Portsmouth avec le Mont-Saint-Michel », précise le groupe basé à Roscoff, qui assure 3 allers-retours quotidiens sur cette ligne.
« Ce navire sera le premier cruise ferry à propulsion au gaz naturel liquéfié (GNL) à naviguer sur l’arc atlantique », se félicite Brittany Ferries, qui réaffirme ainsi sa « politique volontariste de transition écologique ».
Le contrat de commande ferme devrait être signé au printemps 2017.
En 2014, la compagnie avait suspendu une commande similaire aux chantiers STX de Saint-Nazaire. Elle avait jugé que les conditions économiques pour la réalisation de son plan de réduction des émissions de soufre, visant à répondre à une nouvelle réglementation, n’étaient pas réunies. Le président du groupe avait notamment incriminé la probable « absence d’exemption temporaire pour les armateurs s’engageant dans une transition écologique ».
Interrogé sur le choix d’un chantier allemand en lieu et place de STX, le groupe Brittany Ferries dit avoir « choisi de travailler avec un chantier qui lui assure une date de livraison totalement conforme à son appel d’offres ».
De plus, le positionnement de Flensburger Schiffbau sur le marché des ferries, et non des bateaux de croisière, constitue selon lui « une bonne nouvelle ».
Brittany Ferries emploie 2.080 salariés à l’année et dessert l’Angleterre, l’Irlande et l’Espagne.