« Nous sommes très heureux d’accueillir à nouveau les vacanciers à bord en juin », a déclaré Christophe Mathieu, président du directoire de Brittany Ferries, cité dans un communiqué. « Nous avons tout mis en place pour une remise en service en toute sécurité », ajoute-t-il.
La compagnie maritime précise que les cabines seront obligatoires lors des traversées et que le nombre de passagers à bord de ses navires sera réduit, parfois de plus de 60% par rapport à la capacité maximale.
Cette restriction s’appliquera « a minima jusqu’à la mi-juillet », précise-t-elle, ajoutant que seuls huit navires, sur les onze que compte la compagnie, embarqueront des passagers.
Trois ferries ne seront pas remis en service cet été du fait du « manque de visibilité de la demande sur la période estivale », mais aussi du fait du nombre restreint de cabines sur ces navires, explique la compagnie.
Le débarquement des passagers se fera en outre de manière échelonnée pour éviter les files d’attente dans les cages d’escalier, les ascenseurs et le garage.
Fortement touchée par la crise du coronavirus, la compagnie prévoit une perte de chiffre d’affaires entre mars et fin octobre comprise entre 200 et 250 millions d’euros. En 2019, son chiffre d’affaires avait atteint 469 millions d’euros. Elle a annoncé jeudi mettre fin au contrat signé avec le chantier allemand FSG pour la construction de ce qui devait être son premier navire propulsé au gaz naturel liquéfié (GNL).
Brittany Ferries emploie entre 2.400 et 3.100 personnes selon la saison. En 2019, la compagnie a transporté 2,5 millions de passagers, 866.000 voitures et 201.500 camions entre la France, le Royaume-Uni, l’Irlande et l’Espagne.