« Je suis en colère », a-t-elle déclaré sur TF1, annonçant le lancement d’une pétition « Halte au sacrifice de l’écologie » et promettant « un inventaire permanent » de ce que le gouvernement « est en train de faire à l’écologie ».
« C’est pas juste pour les petits oiseaux, c’est le pouvoir d’achat. Quand on baisse le leasing social, quand on ne permet pas aux Français d’acheter un véhicule électrique et donc on les rend dépendants du pétrole quand on leur permet pas de s’isoler et donc on les laisse dans des passoires thermiques l’hiver et dans des bouilloires thermiques l’été, quand on ne leur donne pas accès à ces choses élémentaires en 2024, alors non, on ne peut pas être fier d’être français », a-t-elle critiqué.
Le projet de budget de l’État pour 2025 doit être adopté jeudi au Sénat, après avoir été rejeté à l’Assemblée nationale lorsque Michel Barnier était encore Premier ministre. Il doit ensuite être passé au crible d’une commission mixte paritaire de sept députés et sept sénateurs, le 30 janvier, chargés d’en faire une version de compromis.
S’ils y parviennent, la version commune devra passer le filtre de l’Assemblée nationale dans la semaine du 3 février pour un ultime vote, ou un possible retour du 49.3, sans doute suivi d’une nouvelle motion de censure.
« Les sommes qu’on n’investit pas dans l’environnement, il est démontré par les économistes que ça coûtera cinq fois plus cher », a rappelé Marine Tondelier, en énumérant: « – 200 millions sur les énergies renouvelables, – 30 millions sur la biodiversité, – 175 millions sur le leasing social… ».
Au total, selon la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, son périmètre « subira une réfection de ses moyens », d’environ « un milliard d’euros (en moins) par rapport à l’exécution de l’année 2024 ».
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