« On ne pêche pas un homard en restant chez soi », a souligné M. Trudeau en annonçant cette nouvelle aide à un secteur particulièrement affecté, notamment en raison de la difficulté de respecter la distanciation sociale sur un bateau.
Les pêcheurs et producteurs de fruits de mer ont dû « essayer de trouver comment organiser l’espace entre les gens sur un bateau ou devoir annuler leurs opérations », a rappelé M. Trudeau lors de son point presse quotidien.
« Ce n’est pas une décision facile », d’autant que la baisse des prix du poisson a accru les difficultés financières des pêcheurs, a-t-il souligné.
M. Trudeau a par ailleurs annoncé la réouverture progressive, à partir de début juin, de certains parcs nationaux et sites historiques, alors que plusieurs provinces ont entamé un déconfinement progressif.
« A partir de début juin, certains parcs nationaux vont rouvrir partiellement pour que les gens de la région puissent emprunter les chemins et les espaces verts quand la distanciation sociale est possible », a-t-il expliqué.
« Nous savons que nous ne pourrons pas empêcher les Canadiens de sortir quand il fait beau, il faut juste les aider à le faire en toute sécurité », a ajouté le Premier ministre.
Il a toutefois reconnu que les vacances d’été seraient difficiles à planifier pour les Canadiens cette année en raison des incertitudes sur l’évolution de la pandémie.
« Nous savons que ça ne sera pas un été comme les autres », a souligné M. Trudeau.
Interrogé sur le message de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) selon lequel le nouveau coronavirus pourrait « ne jamais disparaître », M. Trudeau a estimé que le monde ne serait plus comme avant.
« Le monde a connu des changements rapides ces dernières années, on pouvait auparavant embarquer dans un avion sans avoir à ôter ses chaussures » lors des contrôles aux aéroports, a rappelé M. Trudeau. Le « Covid-19 fait partie de ces choses qui entraînent des changements dans nos sociétés », « pour le meilleur ou pour le pire », a-t-il ajouté.