Aucun accord n’a pour l’heure été trouvé, à quatre jours de l’expiration de l’ultimatum de trois semaines lancé fin décembre par le consortium international GUPC à l’Autorité du Canal de Panama (ACP) conditionnant la poursuite des travaux à l’obtention d’une rallonge financière de 1,6 milliard de dollars en raison de « surcoûts » dus à des problèmes géologiques imprévus.
« Non seulement ils attendent la semaine prochaine pour probablement cesser (le travail), mais on note déjà qu’il n’y a pas la même activité qu’il y a deux mois (sur le chantier) », a affirmé jeudi à des journalistes l’administrateur du canal, Jorge Quijano, avant une nouvelle réunion avec l’autre partie.
Une nouvelle rencontre a réuni ce jour M. Quijano et les responsables du consortium Groupe Unis pour le canal (GUPC), dirigé par l’entreprise espagnole du BTP Sacyr, sans résultat.
Toutefois, « les parties ont décidé de maintenir ouverts les canaux de communication au cours des prochains jours », a affirmé l’ACP dans un communiqué.
« On est dessus », a répondu à la presse à l’issue de la réunion le représentant de Sacyr, Manuel Manrique, interrogé sur la conclusion d’un accord.
Avant la rencontre, M. Quijano avait affirmé que GUPC n’avait jusqu’alors proposé « aucune solution », reconnaissant des contacts avec d’autres entreprises, qu’il n’a pas nommées, pour poursuivre le chantier.
« Cela ne peut pas continuer ainsi, il y aura donc des décisions prises la semaine prochaine d’une façon ou d’une autre », a-t-il également averti.
GUPC est en charge de la construction d’un nouveau jeux d’écluses, pour un montant de 3,2 milliards de dollars, sur les 5,9 milliards prévus pour l’ensemble des travaux d’élargissement commencés en 2009 et qui devraient prendre fin en 2015.
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SACYR