« L’année fiscale 2015 (d’octobre 2014 à septembre 2015, ndlr) s’est conclue avec un tonnage qui s’élève à 340,8 millions. Un nouveau tonnage record », supérieur au précédent record établi en 2012 à 333,7 millions de tonnes transportées, a déclaré Jorge Quijano, l’administrateur du canal.
Ce record est notamment dû à l’augmentation du tonnage des bateaux porte-conteneurs, citernes, gaziers, chimiquiers et porte-véhicules, ainsi qu’à « une performance stable et solide du segment des vraquiers », a-t-il précisé.
Malgré cela, le record de revenus établi en 2014, à 2,629 milliards de dollars de revenus, n’a pas été battu, selon l’administrateur, qui a indiqué que les recettes atteignaient 2,61 milliards en 2015.
« Nous n’avons pas battu le record de l’année passée en termes de revenus, car nous avions vendu beaucoup plus d’énergie électrique que cette année, en raison du déficit énergétique du pays » à précisé M. Quijano.
En plus du transit maritime, les autorités du canal de Panama gèrent d’autres sources de revenus comme la vente d’énergie, qui génère des millions de dollars chaque année.
Aujourd’hui, 5% du commerce maritime mondial transite par ce canal, long de 80 kilomètres. Il est principalement utilisé pour relier le Japon, la Corée du Sud et la Chine à la côte est des États-Unis.
Depuis son inauguration il y a un siècle, plus d’un million de navires ont croisé dans les eaux de ce canal, qui est actuellement dans l’ultime phase de son élargissement, prévu pour permettre à partir d’avril 2016 le passage de navires transportant jusqu’à 14.000 conteneurs, soit le triple de sa capacité actuelle.
Depuis le passage sous autorité panaméenne en 1999, le canal a rapporté plus de 10 milliards de dollars au Panama, le pays espérant progressivement tripler le milliard de dollars de revenus annuels qu’il en tire.