Le groupe a choisi d’accélérer le retrait de ces bateaux, censés initialement être vendus dans les années à venir, détaille le groupe dans un communiqué vendredi.
Dans le même temps, Carnival ne réceptionnera que 5 des 9 navires qui devaient être livrés entre décembre 2019 et décembre 2020.
L’entreprise de loisirs a entièrement suspendu ses croisières mi-mars face à l’avancée du Covid-19, qui a frappé les passagers de plusieurs paquebots de différents armateurs.
Mais elle prévoit de reprendre progressivement son activité: sa filiale AIDA sera la première à faire de nouveau naviguer trois navires depuis des ports allemands à partir d’août.
Avant leur embarquement, les passagers comme les employés seront soumis à un questionnaire médical et à une prise de température. Sur le bateau comme dans les queues, ils devront respecter les distances de sécurité tandis que les règles de nettoyage ont été renforcées.
Le risque de contamination dans un endroit confiné ne semble pas repousser les amateurs: le groupe assure que les commandes affluent.
Au 21 juin, le volume des réservations pour l’ensemble de l’année 2021 « restait dans la fourchette habituelle » à des prix « en baisse de 1% à 5% » par rapport à l’an passé, indique Carnival. Et ce, alors même que le groupe a fortement réduit ses dépenses de publicité.
Sur les trois premières semaines de juin, près de 60% des réservations effectuées étaient nouvelles, le reste venant de passagers ayant vu leurs croisières annulées cette année.