Les parachutistes « se prépositionnent à Douala, comme renfort éventuel pour la République centrafricaine, en cas de besoin », a dit à l’AFP à Toulouse l’officier de communication du 3e RPIMa.
« Il s’agit bien d’une relève, il n’y aura pas de renforcement », a indiqué de son côté le porte-parole de l’état-major des armées françaises, le colonel Gilles Jaron, interrogé par l’AFP.
Selon le quotidien régional La Dépêche du Midi, « cent cinquante hommes » d’une compagnie de combat du 3e RPIMa sont concernés par cette mission.
La France a lancé le 5 décembre une intervention militaire en République centrafricaine, avec le feu vert du Conseil de sécurité, pour tenter de mettre fin aux exactions des groupes armés et stabiliser le pays.
L’intervention militaire de la France y mobilise actuellement près de 1.600 hommes, déployés pour l’essentiel à Bangui.
Les tueries entre chrétiens et musulmans ont fait « plus de 600 morts » en une semaine en Centrafrique, selon l’ONU.