Dans un communiqué, le député de la Meuse a indiqué avoir adressé « un courrier à Intermarché, Système U, Auchan, Leclerc, Cora, Picard, Métro, LIDL et ALDI, leur demandant de bien vouloir lui communiquer le tonnage de poissons issus de la pêche profonde qu’elles avaient continué à commercialiser en 2012, les espèces concernées et notamment les espèces de grands fonds qu’elles comptaient proposer à la vente durant ces fêtes de fin d’année ».
L’élu centriste a par ailleurs salué « les décisions de Casino et Carrefour de cesser la vente de poissons d’eau profonde, ainsi que la décision partielle d’Auchan de suspendre la vente des trois principales espèces de grands fonds », précisant qu’il comptait publier les chiffres fournis et mettre « en avant les enseignes qui auraient décidé de devenir vertueuses en la matière ».
Le chalutage profond, qui consiste à tracter des filets sur des fonds situés entre 400 et 1.500 mètres, est dénoncé par les ONG pour son impact écologique : il abîme les sols marins et capture beaucoup d’espèces qui sont finalement rejetées. Il est surtout pratiqué au large de l’Ecosse et de l’Irlande. Les espèces profondes (lingue bleue, grenadier de roche, sabre noir, dorade rose, etc.) ne représentent que 1,5% des captures effectuées dans l’Atlantique nord-est, soit 47.000 tonnes.
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