Les deux entreprises évaluent la possibilité de coopérer notamment en vue du « développement des futurs destroyers et autres plateformes navales qui feront partie de la future force de défense européenne », selon un communiqué.
Navantia et Fincantieri collaborent déjà, aux côtés du français Naval Group, au sein du programme de corvette européenne (EPC), importante initiative navale dans le cadre de la Coopération structurée permanente (CSP) établie par le Conseil européen.
« Pour faire face aux défis mondiaux », il faut « une coopération solide et durable dans le domaine de la défense et de la sécurité au niveau européen », a estime dans un communiqué Giuseppe Bono, PDG de Fincantieri.
L’accord conclu avec Fincantieri contribue à « renforcer la défense européenne et l’industrie européenne de la défense », a commenté le président du groupe public Navantia, Ricardo Dominguez.
Fincantieri avait signé en février 2018 avec l’Etat français un accord en vue du rachat des Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire, spécialisés dans les paquebots et navires militaires de grande taille, mais ce projet, auquel s’opposaient des élus locaux, a capoté trois ans plus tard.
Les gouvernements italien et français ont annoncé en janvier dernier l’abandon de ce projet d’un commun accord, pointant les incertitudes engendrées par la crise sanitaire du Covid-19.
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