Les deux hommes, ainsi qu’une Italienne, une Sud-Africaine et un Luxembourgeois ont été libérés vendredi, a précisé à l’AFP ce représentant du gouvernement.
Ces cinq personnes sont membres de l’association de défense de la faune marine Sea Shepherd, qui mène une campagne musclée contre la chasse à la baleine telle qu’elle est traditionnellement pratiquée dans cette province autonome du royaume du Danemark.
L’ONG dénonce dans un communiqué un « massacre à grande échelle de globicéphales dans les îles Féroé ».
« Comment le Danemark, qui est soumis à des lois interdisant le massacre de cétacés (car il est membre de l’Union européenne, opposée à la chasse à la baleine), peut-il tenter de justifier sa collaboration dans ce massacre ? », s’est insurgé Sea Shepherd.
La nature exacte des accusations contre les cinq militants, fondées sur une contravention à la loi sur le grindadrap (mise à mort des baleines), devrait être connue lors de leur comparution, a expliqué le représentant du gouvernement.
Deux autres militants de l’ONG avaient été arrêtés lundi pour des motifs similaires.
Depuis le 6 juin, 430 globicéphales, ou baleines-pilotes, ont été tuées aux îles Féroé, dont plus de 250 depuis jeudi, selon les chiffres officiels.