« Il y a un besoin de se réarmer, mais pas uniquement. dans les paroles, il y a un besoin de se réarmer réellement et concrètement », a estimé le candidat sur RTL, en référence au terme de « réarmement » utilisé par Emmanuel Macron depuis le début de l’année pour qualifier son programme politique de deuxième partie de quinquennat mais aussi à son idée d’envisager l’envoi de troupes occidentales au sol en Ukraine.
« Ca ne suit pas », a commenté Christophe Gomart, « on ne fabrique pas nous mêmes nos propres obus, on achète la poudre en Australie, la cellulose, on l’achète ailleurs ».
« Il faut sans doute plus développer notre guerre électronique face à la guerre électronique russe qui est très très puissante », a-t-il ajouté, plaidant également pour « avoir plus de drones, avoir une artillerie solaire sans doute un peu plus puissante et plus légère ».
« On a besoin sans doute non pas de se réinventer, mais de se réarmer concrètement », a-t-il complété, rappelant que « l’armée française est prête de manière opérationnelle » mais ne dispose pas « de suffisamment de masse en terme de canons, en termes de munitions, en terme de chars et en termes d’avions et de frégates ».
Il a par ailleurs souhaité « développer une architecture de sécurité européenne, c’est à dire un pilier européen au sein de l’OTAN », permettant aux Européens d’être « capables entre eux de pouvoir effectivement mener un combat de haute intensité face à un adversaire qui nous attaquerait » et ceci même si « les Américains ne veulent pas ».