« Les personnes concernées sont les marins d’un navire, où des cas positifs avaient été identifiés alors qu’ils étaient en mer. Tous les marins avaient alors été mis à l’isolement dès le 18 avril avant leur arrivée au Havre (cas positifs et contacts à risque) », a indiqué l’ARS à l’AFP.
Une fois à quai, l’isolement s’est poursuivi en hôtel dédié, « accompagné d’un contrôle strict ». Sur la totalité de l’équipage, deux marins finissent actuellement leur isolement qui s’achèvera ce week-end. L’ensemble des membres de l’équipage ont observé un isolement strict sur la durée requise, d’après la même source.
« Concernant la suspicion de présence du variant indien, à ce stade, l’ARS de Normandie est en lien avec le CNR (Centre national de référence, ndlr) et attend pour la semaine prochaine les résultats des séquençages afin de confirmer les premières analyses effectuées par le GHH (Groupement hospitalier du Havre, ndlr) pour vérifier la nature précise du virus contracté et confirmer ou non la présence de ce variant », ajoute-t-elle.
Ces investigations virologiques s’inscrivent dans le cadre de la surveillance de la circulation des variants sur le territoire, précise également l’ARS.
D’après des informations de la presse locale, le navire concerné est le Fairway, un pétrolier sous pavillon singapourien.
Quelques cas de variant indien ont été détectés en métropole, trois en Nouvelle-Aquitaine, deux dans les Bouches-du-Rhône, après deux premiers cas en Guadeloupe.
Repéré dans au moins 17 pays, le variant indien inquiète à cause de la spectaculaire dégradation de la situation sanitaire en Inde. Toutefois, rien ne prouve qu’il en est le seul responsable: selon l’OMS, l’explosion épidémique dans ce pays est sans doute largement alimentée par les grands rassemblements de population, sans gestes barrières.