La diffusion de ce document intervient à quelques jours de la conférence environnementale, qui réunira les 27 et 28 novembre à l’Élysée ministres, parlementaires, collectivités, ONG, entreprises et syndicats, autour de trois thèmes: l’organisation de la Conférence climat de l’ONU à Paris fin 2015, les transports, les problématiques santé en lien avec l’environnement.
« On sait tous qu’il y a des résidus chimiques partout » en mer, a déclaré le directeur général de Surfrider, Stéphane Latxague, au cours d’une conférence de presse. Évaluer leur impact et leur concentration est « une question fondamentale », a-t-il ajouté.
Déplorant qu’au niveau européen les paramètres retenus pour évaluer la qualité des eaux de baignade soient « exclusivement bactériologiques », l’association souhaite qu’à partir de 2015 « soient intégrées de nouvelles normes sanitaires concernant les substances chimiques ».
Elle réclame « une étude épidémiologique sur l’exposition bactériologique et chimique ».
Concernant le transport maritime, Surfrider appelle notamment à « prévenir, détecter et sanctionner les rejets illicites de substances nocives » et à « réduire les émissions de gaz à effet de serre des navires ».
Elle souhaite aussi que les rejets de gaz à effet de serre du transport maritime soient intégrés dans les objectifs globaux de réduction.
A propos des « enjeux » et des « risques liés au changement climatique » pour les habitants des zones littorales, l’association juge « essentiel d’associer l’ensemble de la population littorale à l’évolution de son environnement et à la gouvernance de ce territoire ».
La conférence environnementale doit être « l’occasion de proposer une démocratie participative, plus nécessaire que jamais », a estimé M. Latxague. Quant à la Conférence climat de l’ONU, « il ne faut pas (la) laisser se dérouler dans l’entre-soi (…) Il faut qu’on mobilise les citoyens sur le fait que ces questions nous appartiennent », a-t-il ajouté.