Les six marins, trois Ukrainiens, un Russe et deux Indiens, ont été enlevés dimanche à bord du navire Armada Tuah par des hommes armés à 40 miles nautiques (environ 70 km) au sud de l’Etat de Bayelsa (sud du Nigeria), qui ont ensuite réclamé une rançon d’environ un million d’euros.
Mercredi, Kiev avait annoncé la libération des trois membres d’équipage ukrainiens, en citant un porte-parole de l’ambassade d’Ukraine au Nigeria, sans toutefois préciser les circonstances, ni le sort des autres otages.
Mais vendredi, la diplomatie russe a démenti cette libération et affirmé que les six otages étaient toujours détenus par leurs ravisseurs.
« Les six membres d’équipage étrangers du remorqueur Armada Tuah 101 enlevés le 17 février sont vivants (…) Ils restent tous, y compris les ressortissants ukrainiens, aux mains de leurs ravisseurs », a indiqué dans un communiqué le ministère russe des Affaires étrangères.
Peu après cette annonce, le ministère ukrainien des Affaires étrangères a publié un communiqué indiquant avoir été informé par la société propriétaire du bateau que les six otages avaient été libérés.
« La partie ukrainienne attend la confirmation officielle du transfert des marins libérés à la société propriétaire du bateau », a-t-il toutefois ajouté.
Les enlèvements sont courants dans la région pétrolifère du delta du Niger et les otages sont la plupart du temps relâchés contre rançon.