Les signataires représentent la quasi totalité des conserveries françaises, dont Capitaine Cook, Saupiquet, Paul Paulet (marque Petit Navire), Wencesla Chancerelle (Connétable), La Belle-Iloise ou encore la Quiberonnaise.
L’association de consommateurs CLCV a publié lundi une étude dénonçant le flou entretenu sur les étiquettes de plats préparés à base de poisson, sur les espèces utilisées ou le pourcentage exact de poisson.
Des critiques qui ne s’appliquent pas vraiment aux conserveries puisque « la majorité des produits contenus dans les conserves sont peu transformés », et souvent constitués de morceaux de poisson entiers, estime Jean-François Hugues, président du syndicat des fabricants de conserves de poisson.
Les rillettes, visées par l’étude, ne représentent que 5% du volume de conserves, selon M. Hugues.
Les fabricants s’engagent à s’assurer « que leurs approvisionnements sont issus de pêches légales et enregistrées » et à surveiller l’état des stocks de sardines, de maquereaux et de thon, les principales espèces mises en boîte.
Pour contrôler la qualité des produits, ils promettent de choisir les fournisseurs de matières premières avec « les meilleures garanties en termes de qualité et de respect des exigences réglementaires ».
Un point important car environ la moitié des conserves vendues en France sont mises en boîte à l’étranger. Les conserveries possèdent des usines en Afrique et dans l’Océan indien qui préparent directement thons et sardines pêchés dans ces régions.
Les Français ont acheté environ 120.000 tonnes de conserves de produits de la mer en 2013, dont 70.000 tonnes de thon.
La filière emploie près de 10.000 personnes, dont 2.500 emplois directs dans les 16 conserveries de l’Hexagone, situées en majorité en Bretagne.
En 2013, les conserveries françaises ont réalisé un chiffre d’affaires d’environ 800 millions d’euros.