« Face au défi climatique, un océan sain et productif est un atout essentiel pour parvenir à un futur neutre en carbone, et résilient pour la nature et les hommes. Car l’océan, chef d’orchestre du climat, absorbe près d’un tiers des émissions et plus de 93% de la chaleur dues aux activités humaines », écrivent-ils dans cette tribune publiée dans Le journal du dimanche.
Pour ce faire, la centaine de signataires — dont le « Global Ocean Forum » ou encore l’office français pour la biodiversité — égrènent trois blocs de mesures visant à la préservation de l’océan parmi lesquelles : la « protection » et la « restauration » des écosystèmes marins, la mise en oeuvre et l’application de « pratiques durables » dans la filière pêche, ou encore « le développement d’une économie bleue durable et équitable ».
Toutes ces mesures, si elles sont mises en place, devraient permettre en 2050 de faire de l’Océan « un allié du climat », affirment-ils.
La COP26 qui se déroule à Glasgow (Ecosse) à partir du 31 octobre, et pendant quinze jours, va tenter de persuader quelque 200 pays de faire davantage pour réduire leurs émissions de carbone dans le but de contenir le réchauffement climatique en dessous de 1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle, seuil ambitieux fixé en 2015 par les accords de Paris.
Depuis la signature de ces accords, la transition vers une économie et des énergies plus propres a progressé, mais trop lentement pour limiter le réchauffement à 2°C, a fortiori à 1,5°C, par rapport à la fin du XIXe siècle.
Samedi le président britannique de la COP26, Alok Sharma, a jugé qu’il serait « définitivement plus difficile » qu’à Paris de parvenir à un accord mondial à l’issue de ce sommet sur le climat.