Lors d’une visite du chantier naval de Nampho, ville portuaire à environ 65 kilomètres au sud-ouest de Pyongyang, M. Kim a fait un point sur les navires de guerre en construction ainsi que sur les préparatifs d’un « nouveau vaste plan » assigné par le parti au pouvoir. Aucun détail concernant ce plan n’a été donné.
« Renforcer la force navale est l’enjeu le plus important pour défendre de manière fiable la souveraineté maritime du pays et intensifier les préparatifs de guerre à l’heure actuelle », a déclaré M. Kim selon l’agence de presse officielle.
Le dirigeant nord-coréen « a exprimé son espoir que les ouvriers du chantier naval réussissent à construire les principaux navires de guerre au niveau mondial », a déclaré KCNA.
Un sous-marin à propulsion nucléaire figurait sur la liste des armes stratégiques souhaitées par M. Kim lors d’un important congrès du parti au pouvoir en 2021, au même titre qu’une ogive hypersonique, des satellites espions et des missiles balistiques intercontinentaux à combustible solide.
La Corée du Nord a lancé l’an dernier ce qu’elle a appelé son premier « sous-marin nucléaire d’attaque tactique », mais selon l’armée sud-coréenne, il ne semblait pas opérationnel.
Les analystes ont affirmé qu’il semblait avoir été modifié à partir d’un sous-marin diesel-électrique existant, conçu à l’origine dans les années 1950, ce qui soulève des questions quant à ses limites et ses vulnérabilités en tant que plate-forme.
M. Kim, qui a récemment désigné la Corée du Sud comme le « principal ennemi », a dissous les agences gouvernementales dédiées à la réunification et aux contacts avec Séoul tout en menaçant de déclarer la guerre si son voisin empiétait sur son territoire « ne serait-ce que de 0,001 mm ».
Cette semaine, il a salué les récents tirs d’essai d’un missile de croisière lancés à partir d’un sous-marin, le qualifiant de moment décisif pour le développement de la puissance maritime nord-coréenne.