La baleine, échouée à proximité du sentier des douaniers de Saint-Florent, a été remorquée jusqu’à la plage de l’Ospedale, à l’entrée nord de la ville, où un équarrisseur l’a prise en charge.
Ce specimen « d’un peu plus de 19 mètres et qui pesait, selon les estimations, aux alentours d’une trentaine de tonnes, présentait un hématome, donc il y a dû y avoir une collision ante-mortem. Mais est-ce que c’est la cause de la mort, c’est difficile à dire », a indiqué à l’AFP Catherine Cesarini, cétologue et responsable pour la Corse du Réseau national échouage (RNE). Ce réseau intervient, à la demande des pouvoirs publics, en cas d’échouage de mammifères marins.
Des prélèvements ont été effectués fin décembre, mais « ils ne donneront pas la cause de la mort, plutôt des éléments comme la teneur en polluants, ou des informations sur les populations », a-t-elle précisé.
Pour Mme Cesarini, « ça devient de plus en plus exceptionnel de voir des grands cétacés comme ça. Il y a 20 ans, il y avait des collisions systématiques, mais aujourd’hui c’est assez rare ».
Au total, sur l’année 2018 « on a dépassé les 30 individus échoués » en Corse, « une année assez conséquente » en la matière.
Fin novembre, un jeune cachalot de 10-12 mètres de long et pesant une dizaine de tonnes s’était échoué sur une plage de Galéria (Haute-Corse).