« Face à l’apparition du variant Omicron, de nombreux États se sont barricadés dans un réflexe malheureusement devenu habituel et ce, contre l’avis de l’OMS », l’Organisation mondiale de la Santé), dénonce dans un communiqué l’Afcan.
« Les premières victimes de ces fermetures de frontières vont une fois de plus être les marins », estime l’association basée à Brest, pointant du doigt « les difficultés de relèves des équipages ».
Elle regrette en outre l’annulation par certains pays des exemptions de quarantaine jusqu’à présent accordées aux marins vaccinés, ainsi que le fait que de nombreux pays ne reconnaissent que leur propre vaccin et non tous ceux validés par l’OMS. L’Afcan souligne cependant que la majorité des marins dans le monde n’a toujours pas eu accès au vaccin.
« Les marins souffrent depuis bientôt deux ans, ils continuent de faire fonctionner l’économie en mettant leur santé en danger », met en avant le communiqué, tout en soulignant la difficulté d’obtenir des chiffres concernant les marins dans le monde du fait de leur dispersion.
« Mais il est certain que de nombreux marins sont toujours en attente de débarquer ou d’embarquer, que nombre d’entre eux sont en souffrance psychologique et que l’apparition du nouveau variant va encore aggraver les choses », assure-t-elle.