« Que vont devenir les activités portuaires du port de la péninsule… pilotage, remorquage, lamanage, agents portuaires, courtiers etc… mais surtout les sociétés de manutentions », dont certaines pourraient voir, selon les informations du syndicat, 65% de leur activité disparaître, s’interroge le porte-parole du premier syndicat maritime du littoral français Jean-Paul Hellequin,.
Selon lui, « même si les activités viandes ne représentent que 10% des échanges sur le port de Brest, cela représente suffisamment pour mettre à mal plusieurs entreprises ».
Le port breton « n’a pas su diversifier ses activités », regrette M. Hellequin dans son communiqué, se prononçant pour « le développement du cabotage et d’une autoroute de la mer », ainsi que pour l’application de l’écotaxe « sur tous les produits qui pourraient être transformés en Bretagne et qui sont délocalisés vers d’autres pays pour y être transformés et ramenés en France ».
« Lorsque cela est possible, l’avenir du transport est la mer, le rail et le fluvial », estime-t-il.
Depuis quinze mois, les mauvaises nouvelles se sont succédé en Bretagne (Doux, Tilly-Sabco, Marine Harvest…), dans un secteur, l’agroalimentaire, qui représente avec l’agriculture environ un tiers des emplois de la région.