Les rendez-vous de concertation s’enchaînent depuis le 5 novembre à Rennes entre les acteurs politiques, économiques et sociaux, à l’exception du syndicat FO qui a claqué la porte le 6 novembre.
L’objectif fixé par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault est de parvenir à la signature avant la fin du mois d’un « Pacte d’avenir pour la Bretagne », afin de trouver une sortie de crise pérenne.
La région est confrontée à une vague de restructurations et de licenciements, notamment dans l’agroalimentaire mais aussi les télécoms et l’automobile, des piliers de son économie.
Le député du Morbihan Paul Molac (régionaliste), a vu dans le pacte d’avenir « des choses intéressantes ». « Mais il faut que ça s’accompagne d’une simplification administrative. L’important c’est que la région ait le pouvoir réglementaire dans les compétences qui sont les siennes », a-t-il déclaré à l’AFP avant le début de la réunion.
Sept organisations syndicales régionales, estimant que le « pacte d’avenir » pour la Bretagne « est insuffisant », ont appelé les salariés à une journée de mobilisation régionale le 23 novembre.
L’écotaxe, suspendue par le gouvernement alors qu’elle devait entrer en vigueur le 1er janvier, a également renforcé la colère dans la région, qui ne faiblit pas. Les « Bonnets rouges », mouvement lancé par le collectif « Vivre, travailler et décider en Bretagne » qui réclame sa suppression, organise une nouvelle manifestation le 30 novembre dans un lieu non encore annoncé.