« Je peux comprendre la colère de nos amis français », « ce qui a été décidé — et la manière dont cela a été décidé — est irritant et décevant, pas seulement pour la France », a-t-il dit à des journalistes à New York.
« Ce que nous voyons rend les choses beaucoup plus compliquées et je crois que ça va le demeurer un moment », a-t-il ajouté.
Le président américain Joe Biden a annoncé le 15 septembre une nouvelle alliance stratégique avec l’Australie et le Royaume-Uni, qui torpille un mégacontrat de sous-marins français à Canberra et a provoqué la fureur de Paris, laissé dans l’ignorance.
La France ne décolère pas, accusant le dirigeant démocrate, qui avait promis le « retour » de l’Amérique auprès de ses alliés, d’employer des méthodes semblables à celles de son prédécesseur républicain Donald Trump, qui avait malmené les Européens.
« Je ne me suis jamais fait d’illusions sur le fait que nous n’aurions plus de problèmes avec le nouveau président américain », a expliqué Heiko Maas.
« Nous devons réfléchir en Europe au moyen de renforcer la souveraineté européenne. C’est à nous finalement qu’il appartient de le faire ou pas », a-t-il affirmé.